PRIX DES CARBURANTS A BELLE-ILE

Depuis 2007 la colère des Bellîlois ne retombe pas

 

2007-2020 « Le plein au prix du homard »  pédalez smicards (Texte, photos, documents)  M. Daumas, Ouest-France, Le Télégramme)

 

2007 c’était le choc

Anatife

2007-2012 Rien n’a bougé

2019 rien de neuf

2020 elections questions réponses

2011 Dépotage hors du port ? Le syndicat mixte en visite sur l’île

 

Des informations 

Baisser le prix des carburants, c’est possible :  Nos propositions… en 2012   

 

En question : la sécurité du dépotage : Analyse d’un consultant en dangers industriels

Un document officiel  Dépotage, risque majeur : Le Palais classée commune à risque TMD (transport de matières dangereuses) et explosion.

 

On espérait…

… une amélioration lors de l’étude concernant la sécurisation du dépotage.

 

Hélas…

… les espoirs se sont évanouis le 14 décembre 2021 à la réunion de la CCBI

 

14 décembre 2021, conseil de la CCBI 

Le sujet du dépotage à l’ordre du jour commence à la minute 20.30 

 

Vidéo : https://www.facebook.com/BelleileTVOfficiel/videos/940181006912571/https://www.facebook.com/

 

Le choix de la Présidente est adopté sans explication et sans discussion :

Maintenir le dépôt,

 (1) procéder à la réparation de la canalisation de transport d’hydrocarbures entre le quai Nicolas Fouquet et le dépôt de Haute Boulogne ;

(2) prolonger le pipeline existant entre le quai Nicolas Fouquet et le poste de nuit actuellement utilisé par les navires de la Compagnie Océane à hauteur du môle Bourdelle ;

 (3) installer un poste de dépotage des hydrocarbures dans l’avant-port, non tributaire de l’ouverture de l’écluse comme actuellement.
Conserver les deux délégations de service public (CLT : compagnie ligérienne de transport, filiale de Sogestran pour l’Anatife et CIM pour la gestion du dépôt)

 

PV de la réunion CCBI délibération 21-211-Q4

 

Depuis… on peut commenter…

 

Notre communiqué de presse 20 décembre 21 :  Articles dans Ouest-France, le Télégramme le 24 décembre, et celui publié intégralement par l’ABP, puis sur belleileendiagonales, enfin relayé sur facebook)

 

1er Juillet 2022. Délibération CCBI

Prix du litre : un petit plus !

Article du Télégramme :  Une augmentation : pour payer l’unité  de récupération de vapeurs la CCBI augmente la « redevance variable d’occupation du domaine public » due par la CIM …mais qui sera intégralement répercutée sur « l’usager » : 0,033 euro /litre (la redevance avait été instaurée par la CCBI il y a quelques années à hauteur de 0,015 euro et cette décision avait soulevé des protestations)

 

1er Septembre 2022

Le rapport de la Chambre régionale des comptes fait le point et souligne le surcoût au litre dû à l’option choisie.

     Extrait du rapport concernant les hydrocarbures

     Le rapport complet

5 Janvier 2023

La CCBI et les quatre communes Belle-Ile ont élaboré un « contrat de territoire » comportant « 6 projets structurants  pour une dépense de 14 028 310 euros. Le Conseil Départemental accorde 7 014 155 euros de subvention (50%)

 

Notre article : un choix « explosif »  de la CCBI qui engage l’avenir sur du long terme

Notre projet de tract : carburants

Notre communiqué mars 23 sur la sécurité

Fin mars 2023 :  Le sujet local des carburants (publié par Chemin Faisan et Belle-Ile-en-diagonales) à Belle-Ile est abordé publiquement lors d’une manifestation contre la réforme des retraites. 

 

Janvier 2024

Les agriculteurs sont mobilisés depuis le 25 janvier contre le prix du GNR (1,67 contre 1,22 sur le continent) et celui du transport TMC de leurs marchandises. Ils manifestent.

Il nous a été affirmé ce 2 février que des agriculteurs de Belle-Ile voudraient un transport camion qui ne leur coûterait que 10 c de plus le litre au lieu de 45 c, qu’ils avaient voulu faire venir un camion-citerne de 10 m3

Refusé par l’autorité locale !

 

29 janvier 2024,

Réunion du conseil de la CCBI

Ordre du jour : « Mise à jour du plan de financement » pour le dépotage des carburants

3 opérations à financer :

   1 : réparation canalisation vers le dépôt,

   2 : prolongation du pipeline jusqu’au poste de nuit du bateau,

   3 : installation d’un poste de dépotage dans l’avant-port)

Le Conseil constate que le financement global initialement prévu 2 700 000 € HT en 2021 a été arrêté le 26 juillet 2022 à 3 222 258 € HT soit une augmentation de 522 258 euros HT44 % sont à la charge de la CCBI soit 1 420 480 € HT

 

Mais depuis cette date

-       la réparation de la canalisation (1) a coûté 576 813 € HT soit 151 037€ HT pour la CCBI.

 

-       le coût de l’opération (2) est monté à 1 650 000 € HT soit 600 028 € HT pour la CCBI.

 

-       On n’a aucune prévision sur l’opération (3) 

 

Il est bien connu que dans les marchés publics les financements prévus sont toujours dépassés (voir l’explosion du coût du complexe sportif du Gouerc’h)

Les contribuables peuvent se réjouir ou s’inquiéter de ces bonnes nouvelles annoncées dans la presse.     

 

 

 

Question finale (bonne ?)

 

Depuis que le pipeline qui relie le bassin au dépôt n’est plus en service (2019) et en attendant la réalisation du vaste projet de dépotage au poste de nuit du Bangor (où logera-t-il ?) le dépotage de l’Anatife se fait – toujours dans le bassin à flot - dans des camions-citernes. (avec installation d’une unité de récupération de vapeurs dont le coût a augmenté le prix du litre) ..

 

Alors pourquoi avoir refusé l’option transport de camions-citernes par Seaway dont les bateaux bleus accostent comme l’Anatife dans le bassin à flot ?

Cette option qui permettait une importante baisse des prix à la pompe et évitait des investissements considérables était l’occasion de prendre LA décision qui mettait un terme à la formule actuelle d’approvisionnement avec des contrats de DSP léonins dont nous demandons depuis des années qu’ils soient revus… même si cette décision pouvait bousculer les délégataires privés aux reins solides. Le pouvoir d’achat des Bellîlois mérite bien d’être considéré comme prioritaire.

 

Apparemment le montant définitif des travaux engagés et à engager par la CCBI risque fortement d’exploser : puisque le 18 avril 2024 la CCBI a décidé de contracter un emprunt qui engage l’île donc ses contribuables pour 20 ans pour assurer le financement de l’ensemble des travaux projetés. N’était-il pas possible de dépenser moins ou différemment plutôt que s’endetter ?  Actions moins spectaculaires il est vrai : l’état de certaines routes, des logements accessibles pour attirer médecins, vétérinaire, personnel hospitalier, des réseaux dont le fonctionnement bégaie, les problèmes de sécurité graves (cohabitation sur les routes) à résoudre sur un réseau inadapté à la surfréquentation touristique incontrôlée – incontrôlable ? - sur place et pourtant encouragée par les transporteurs maritimes et les publicités de l’Office de tourisme (pourtant c’est un EPCI…)

Presse : Un conseil communautaire de Belle-Ile s’est tenu mercredi 17 avril. Les élus ont tout d’abord voté la réalisation d’un emprunt à hauteur de 1,7 million d’euros à un taux fixe de 3,51 % sur une durée de 20 ans. En effet, le budget principal ne dispose pas des liquidités suffisantes pour supporter les dépenses d’investissements prévues sur les années 2024 et 2025, principalement liées à la réhabilitation du complexe sportif du Gouerc’h et aux travaux menés dans l’ancienne trésorerie.

On peut consulter sur le site de la CCBI les délibérations des 21 février, 25 mars et 17 avril 2024)

 

Comprenne qui pourra !