En 2020.
Un projet d’éoliennes flottantes au sud de la Bretagne (250
MW) devrait voir le jour ; sur 200 km2, extension prévue à un second projet sur 500 km2.
Il est soutenu par le Ministre de l'écologie et la Région; il
se fera sans le retour d'expérience que devait être Groix/Belle-Ile ...
11 septembre 2020 Un (grand) DÉBAT PUBLIC avait
commencé :
Le « document socle » du
projet ; où
est la cohérence ?
Notre analyse
du projet ;
Enquête
publique ou non ? com-presse
Notre « cahier d’acteur », définit notre position, dans
la ligne de celle que nous avons toujours soutenue lorsque nous étions
responsables de l’UBED : opposition à toute implantation d’éolienne en
Bretagne sud.
Un soutien de poids : 1er septembre
2020 F. Goulard, Président du Conseil départemental prend position contre
les éoliennes : lettre au préfet
En 2021
Les recours sont devenus de plus en plus difficiles
Février 2021 : publication du rapport de la commission
nationale du débat public : 3 documents. Compte-rendu Bilan Synthèse
18 mai 2021 La ministre Barbara Pompili
décide (en dépit du bilan) de
poursuivre la procédure de mise en concurrence pour la production des
éoliennes….
L’opposition
se structure. Le tract
de Gardiens du Large
En 2022
Nouvelles réunions publiques (les appels d’offres ont été
lancés)
Il s’agit de savoir où on va les mettre,
ces éoliennes, sachant que si on les éloigne, les récompenses financières vers
les collectivités n’existent pas et le transport de l’électricité ne supporte
que très mal les longues distances… de plus il faut respecter la zone de tirs
des militaires, et les navires qui passent au sud de la Bretagne n’ont pas
envie de se retrouver accidentellement coincés par les solides vents de suroît
dans un champ d’éoliennes ! (comme cela vient de
se produire en février au passage de la tempête Eunice au large de la côte
belge pour un pétrolier et un cargo….)
2 mars 2022 : réunion
à Belle-Ile
Boycott et communiqué de presse de Gerveur
da viken
« A quelle
sauce voulez-vous être mangés? »
« L’association rappelle que, dès décembre 2020 lors du
« débat public » sur les éoliennes flottantes au sud de la Bretagne,
elle a pris une position claire : « Nous demandons l’abandon
définitif de ce projet d’implantation d’éoliennes en Bretagne sud » (cf page 146 du compte rendu établi par le Président de
la commission particulière du débat public)
La réunion du 2 mars 2022 à Belle-ile ayant
pour objet de « faire le point sur les évolutions et l’état
d’avancement du projet et d’échanger » (cf communiqué
de la préfecture), Gerveur da viken estime que, dans la mesure où le projet en
lui-même n’est pas remis en question, sa participation est inutile.
Elle regrette que les instances locales n’aient pas eu la même
attitude que la Communauté de Communes d’Oléron qui a rejeté à l’unanimité un
projet analogue. »
15 novembre 2022 : satisfaction
Nous apprenons avec satisfaction que Shell abandonne le projet de
3 éoliennes expérimentales entre Groix et Belle-Ile « ..cela ne permettrait plus de construire un modèle
économique soutenable »
16 novembre 2022 : déception
Nous apprenons par la presse que « La région Bretagne
souhaite que le projet de ferme pilote se transforme en centre d’essais pour la
production d’hydrogène vert »
Donc on construirait ces éoliennes « pour fabriquer
de l’électricité qui produira de l’hydrogène. Lorient Agglomération a des
projets pour ses Batobus dans la rade. La Région
travaille à la décarbonation des navires de pêche.. » (Daniel
Cueff, vice président en
charge de la mer et du littoral)
Evidemment, pour l’instant malgré les
oppositions de toutes parts on maintient le grand parc flottant de 250 MW suivi
de 500 MW
En 2023
24 janvier 2023
Les quatre maires écrivent au
Président de la République pour lui demander de reculer les
éoliennes
Notre commentaire : demander le recul à 40 km c’est
vraiment ou ignorer, ou faire semblant d’ignorer que
c’est impossible en raison des contraintes imposées par les militaires de Lann Bihoué…
La seule alternative : ou on les place à l’endroit prévu ou
on abandonne le projet.
15 au 27 juin 2023 4
Réunions publiques organisées sur le projet à Lorient Groix
Belle-Ile
Erdeven : « A
quelle sauce souhaitez-vous être mangés ?
Dès la première réunion (à Lorient) le
Préfet cadre la teneur de cette « concertation » (!) : « La
parole est libre mais les échanges n’ont pas vocation à revenir sur des
décisions déjà prises, comme la zone d’implantation des éoliennes et le
raccordement à terre. »
il s’agit bien de donner au peuple l’impression qu’il a son mot à dire alors
que la principale décision est prise depuis longtemps et sans lui… Quel
mépris ! Le peuple étant plus averti que les décideurs l’imaginent,
beaucoup de protestations se sont élevées.
Pour sa part, Gerveur
da viken considérant que se rendre à l’invitation
était une forme de soumission à la décision prise sans consultation
démocratique a ainsi envoyé ce communiqué de presse avant la
réunion :
« L’association Gerveur da viken
n'assistera pas à la réunion du publique
d’« information » du 26 juin 2023 organisée par
la Commission Nationale du Débat Public, sur le projet
d’éoliennes flottantes au sud de la bretagne, estimant que cette
« participation du public » est singulièrement
limitée : il ne s’agit pas de se
prononcer pour ou contre le projet mais d’être « associé au plus tôt
dans la définition des projets, notamment pour éclairer la décision relative à la localisation du parc éolien et de
son raccordement en mer. L’essentiel, la décision
d’installer ce parc, est désormais un
fait accompli.
On ne nous a même pas demandé à quelle sauce nous souhaiterions
être mangés, on nous l’a imposée. Participer à l’examen de ces points
particuliers en demandant simplement un éloignement des éoliennes ou un autre
lieu d’atterrage c’est espérer un moindre mal tout en acceptant
implicitement ce projet, ce que nous refusons : nous persistons à
soutenir que l’installation de ce « parc » – et,
avant tout, l’estimation de son bien-fondé - relève en premier lieu d’un
choix véritablement démocratique…
Bien entendu nous restons solidaires et partenaires des
associations nationales et locales prêtes à agir contre l’extension de
l’éolien. C’était déjà le cas lorsque 23 associations ont pu faire annuler
définitivement (arrêt Conseil d'Etat le 26 juin 2018)
le schéma régional éolien de Bretagne signé par le préfet en 2012.
Nous voulons garder
espoir. »
La réunion
d’Erdeven a permis à Anne-Marie Robic
présidente de l’association nationale SPPEF d’exprimer son désaccord sur le
raccordement à terre dans un secteur mégalithique. L’association PIEBIEN
(Présidée par E Guillot) a fait savoir qu’elle estime, comme nous, que le débat
est verrouillé